Le directeur général de l'IFOP, Frédéric Dabi, était l'invité de David Revault d'Allonnes, ce jeudi matin à 7h45 sur Radio J dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur les attaques auxquelles il a fait face par Jean-Luc Mélenchon : "C'est dommageable. C'est une vision erronée et biaisée. L'IFOP est un institut de 300 personnes. Je ne travaille jamais seul, mais avec une équipe de chargés d'études, d'informaticiens, de statisticiens. Notre travail est contrôlé par la commission des sondages, qui a accès à toutes nos données pour contrôler la fiabilité et la qualité des données de nos sondages: elle n'a jamais mis en cause ces 20 dernières années sur le travail de l'IFOP. Par le passé, il y avait un homme politique qui mettait en cause les sondages: c'était Jean-Marie Le Pen, qui parlait d' "établissement", pour qualifier les hommes politiques, les media, les sondages. Je note que Jean-Marie Le Pen n'attaquait pas nommément tel ou tel sondeur. Il y a tout à fait la place pour une critique intelligente, saine et éclairée de nos sondages. mais pas cette boue, pas ces insultes, pas cette délégitimation."
"Maintenant, les maires sont le réceptacle. Ce sont les seuls qui sont vraiment sur le terrain, face à ces colères, ces frustrations, ces solitudes, ces fragilités des Français. Dans notre livre, on n'a pas eu de maires qui étaient dans dans une logique de tristesse, de jérémiade ou de plainte. Ils ont compris que la nature de leur relation avec les Français avait changé. On est passé de citoyens à des consommateurs qui disent: "je paye, j'ai droit". C'est cette nouvelle relation qui rend le rapport représentant - maire beaucoup plus compliqué."
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Gabriel Attal