Le député européen PS, François Kalfon, était l'invité de David Revault d'Allonnes ce lundi matin à 7h45 sur Radio J dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur l'actualité politique et sur le parti d'extrême gauche, La France Insoumise. "Quand on prône une essentialisation permanente, une stigmatisation, en faisant des listes, est-ce que vous êtes encore dans les radars de l'humanisme et de la gauche? LFI est une famille politique qui était dans la gauche, qui en est sortie par un logiciel populiste basé sur la stigmatisation d'une partie de la population. Bien évidemment, nous ne sommes pas fondés à avoir des alliances avec celle-ci. Mais attention: il y a le sujet de la façon dont ils abordé les conflits au Proche Orient, mais quand vous entendez Madame Chikirou se faire l'hagiographe du parti communiste chinois, quand vous entendez Monsieur Mélenchon qui se fait le supporter du Venezuela, ça n'est pas dans mes valeurs", a-t-il affirmé.

Concernant le plan proposé par Donald Trump pour la guerre en Ukraine, François Kalfon a souligné : "Ce plan n'est pas un plan américain. C'est un plan russe. Le sujet, c'est celui de l'Ukraine et des Ukrainiens qui, je le rappelle ici, ont été les agressés. Mais c'est aussi l'Europe, la guerre en Europe et les attaques russes dans la guerre hybride sont permanentes. Il n'y a pas un service public, pas un système de transport qui ne soit pas attaqué. Donc la capitulation de l'Ukraine, si tel devait être le cas, cette "pax russia" serait une capitulation européenne."

"Raphaël Glucksmann est un homme qui a un empâtement politique large. Il est rentré en politique par une forme d'indignation salutaire sur le cas d'un certain nombre de minorités, on pense aux Ouigours. C'est un homme qui a pris la mesure de la situation internationale, qui est investi sur des rapports visant au réarmement, qui a une vision claire des enjeux internationaux. (...) Il est capable d'aimanter un public qui ne se retrouve pas dans la gauche traditionnelle. C'est un atout."

Gabriel Attal