La justice française ordonne ce jeudi la libération du terroriste libanais et militant pro-palestinien, Georges Abdallah, le 25 juillet. Cette libération conditionnelle est soumise à un paramètre : qu'il quitte le territoire français et n'y paraisse plus. "C’est à la fois une victoire judiciaire et un scandale politique qu’il ne soit pas sorti plus tôt, à cause du comportement des États-Unis et de tous les présidents français" successifs, a réagi son avocat, Me Jean-Louis Chalanset. Aujourd'hui âgé de 74 ans, il avait été condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité d’assassinats de diplomates américain (ndlr : Charles Ray) et israélien (Yacov Barsimantov) en tant que chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises et était incarcéré à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Il était incarcéré depuis 1984 et était théoriquement libérable depuis 1999.
Il s'agissait de la onzième demande de libération conditionnelle, une démarche systématiquement rejetée jusqu'à présent. La décision a été rendue au palais de Justice de Paris lors d'une audience non publique.
Gabriel Attal