Le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, était l'invité de David Revault d'Allonnes ce mercredi matin à 7h45 sur Radio J dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur l'actualité politique et l'attentat de Sydney à Bondi Beach dimanche ayant fait au moins quinze morts et 42 blessés. "Ce qui s'est passé en Australie peut se passer partout ailleurs. Et ceux qui, sous couvert de défendre un Etat palestinien, LFI chez nous et les forces d'extrême gauche un peu partout dans le monde, sont quelque part un peu coupables de tout ça, parce qu'elles banalisent ce qui se passe. Ce que fait l'Iran, ce que fait le Hezbollah, ce que font toutes sortes de terroristes à travers le monde dont le seul objectif est de tuer des Juifs : on voit bien que leur souci n'est pas de régler le sort des Palestiniens. Il y a une instrumentalisation de ces pauvres Palestiniens depuis des années. On le voit chez nous, auprès des jeunes, auprès d'un certain électorat. Et tout ça n'est pas sans conséquences", a-t-il affirmé.
Concernant le vote du PLFSS à l'Assemblée nationale, Hervé Marseille a souligné : "Le problème, c'est de savoir combien ça coûte ! Tout le monde dit : "houra, on a trouvé un compromis!" Tant mieux, vaut mieux un compromis que pas de compromis. Il faut bien un budget social pour que les Français soient protégés. Mais à quel prix? On ne compte pas les dépenses et on reporte les économies à plus tard alors qu'on est déjà super endetté. Et continue allègrement, on va dans le mur en klaxonnant. Voilà, c'est la fête. Et les socialistes en remettent une couche tous les matins. C'est une politique de Shadoks: on creuse les trous, puis on remplit et on fait de la dette en disant: on verra plus tard."
Sur le vote du budget, l'élu a poursuivi : "La seule façon de faire, c'est que le Premier ministre utilise le 49-3, qui est un dispositif prévu dans la Constitution. Il faut que Lecornu se mouille. Il peut pas continuer à pratiquer le principe de Chevalier et Laspalès: "c'est vous qui voyez". Il balance des textes au Parlement en disant: "je vous en prie, disposez, discutez et vous me direz quand vous serez tombés d'accord." Il faut maintenant qu'il s'implique, qu'il se mouille. C'est lui le chef du gouvernement. Il faut qu'il donne la ligne, qu'il dise ce que veut le gouvernement, quel est le cadre. Tout le monde l'attend. Tout le monde aimerait sortir par le haut."
"Tout le monde en a ras le bol. On comprend plus rien. Nous non plus d'ailleurs. Les Français ont décroché depuis longtemps. C'est une espèce de série Netflix. Alors où est ce qu'on en est aujourd'hui? C'est la partie 1, la partie 2, le budget social ? On n'y comprend plus rien."
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Gabriel Attal