L'ambassadeur américain à l'ONU, Mike Waltz, a affirmé s'attendre à des annonces "prochaines" concernant l'avancement du plan de paix de Donald Trump à Gaza, insistant sur le fait que Washington ne permettra pas au Hamas de se reconstruire dans ce cadre, lors de sa rencontre avec le président Isaac Herzog à Jérusalem cette semaine. Waltz salue salue la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU du mois dernier sur le plan pour Gaza comme étant "probablement la résolution la plus positive que nous ayons vue pour Israël, pour la stabilité dans la région", poursuivant : "Ce n'était pas [juste] beaucoup de rhétorique, cela met en place un plan clair." Il ajoute qu'il s'attend à ce que des annonces soient faites prochainement sur les composantes de la deuxième phase du plan, notamment le Conseil de la paix et le comité de technocrates palestiniens mis en place dans le cadre de ce plan pour superviser la gestion de Gaza, ainsi que la force internationale qui surveillerait la bande de Gaza.
"Nous avons désormais cette autorisation. Je pense que des annonces concernant le Conseil de la paix, présidé par le président Trump, devraient suivre prochainement. Ses principaux éléments sont la création d'une autorité technocratique palestinienne chargée de rétablir l'accès à l'eau, au gaz et à l'assainissement, afin de remettre en service ces services essentiels à Gaza. Il faut également prévoir un mécanisme de financement pour que les propriétaires puissent payer, ainsi que le déploiement d'une force internationale de stabilisation", explique-t-il.
"Ce qui est clair, et je tiens à le souligner, c'est que le Hamas doit disparaître", poursuit l'envoyé. "Le président Trump a été clair : cela se fera, que ce soit par la voie facile ou par la voie difficile, mais le Hamas n'existera plus", déclare-t-il, avant d'ajouter : "Ce que nous sommes déterminés à éviter, c'est ce que j'appelle la définition même de la folie : que le Hamas survive, se reconstruise, que la communauté internationale investisse des milliards dans la reconstruction, que le Hamas attaque à nouveau, et qu'Israël n'ait d'autre choix que de riposter. Nous voilà donc pris dans ce cercle vicieux."
En accueillant Waltz, Herzog a prévenu : "Nous espérons que le processus ne prendra pas trop de temps, car au Moyen-Orient, si l'on attend trop longtemps, le vide se comble… L'Iran tente de se regrouper, ses alliés tentent de se regrouper également, et nous devons faire preuve de dynamisme pour mettre en œuvre la résolution."
Gabriel Attal