Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution américaine sur le déploiement d'une force internationale à Gaza dans le cadre du plan en 20 points de Donald Trump. Treize pays ont voté pour, la Chine et la Russie se sont abstenues.

L'ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU, Danny Danon, a réagi à l'adoption de la résolution en soulignant qu'elle comprenait une déclaration explicite sur le désarmement du Hamas. "Le désarmement du Hamas est une condition fondamentale. Il n’y aura pas d’avenir à Gaza tant que le Hamas détiendra des armes", a affirmé Danny Danon.

Benyamin Netanyahou a salué l'adoption de la résolution affirmant que ce cadre "mènera à la paix et à la prospérité car il insiste sur la démilitarisation complète, le désarmement et la déradicalisation de Gaza", ce qui, "conformément à la vision du président Trump", "conduira à une intégration plus poussée d'Israël et de ses voisins ainsi qu'à l'élargissement des accords d'Abraham".

Le président israélien, Isaac Herzog, s'est réjoui suite au vote au Conseil de sécurité de l'ONU : "Je salue la décision du Conseil de sécurité de l'ONU d'hier soir, qui soutient et appuie le plan [de Trump]. Il s'agit d'une réussite diplomatique historique du président Trump, une réussite qui peut et doit nous mener vers un avenir meilleur, à Gaza et dans toute la région."

« Cette mesure, désormais appuyée par une résolution du Conseil de sécurité, a déjà considérablement fait progresser le retour des otages, et elle doit se poursuivre avec le démantèlement des armes du Hamas et l'éviction de l'organisation de toute position de pouvoir », déclare Her

De son côté, le Hamas a rejeté cette résolution déclarant qu'elle ne répond pas aux droits et aux demandes des Palestiniens et qu'elle cherche à imposer une tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce à quoi s'opposent les Palestiniens et les "factions de résistance".

"Confier à la force internationale des tâches et des rôles à l'intérieur de la bande de Gaza, notamment le désarmement de la résistance, la prive de sa neutralité et en fait une partie prenante au conflit en faveur de l'occupation", a poursuivi le groupe terroriste palestinien.

L'Autorité palestinienne a, elle, publié un communiqué saluant la résolution et se disant prête à participer à sa mise en œuvre. Selon des diplomates, le soutien apporté par l'AP à la résolution la semaine dernière a été déterminant pour éviter un veto russe.

Gabriel Attal