Un homme de New York qui a agressé des contre-manifestants juifs pro-Israéliens lors de trois manifestations pro-palestiniennes distinctes a été condamné à 17 mois de prison. Le juge de district américain Richard Berman a lu une lettre de Tarek Bazrouk dans laquelle ce dernier affirmait qu'il n'y avait "aucune excuse pour mon comportement" et qu'il s'était "laissé emporter par ses sentiments face aux souffrances à Gaza". Bazrouk, âgé de 20 ans, est devenu une figure emblématique pour certains militants pro-palestiniens après avoir été inculpé de trois chefs d'accusation de crimes de haine en mai, suite à son arrestation en janvier pour avoir frappé au nez un manifestant juif pro-israélien. Lors des deux incidents précédents, survenus sur une période de neuf mois, il avait également donné des coups de poing et de pied, et proféré des insultes antisémites à l'encontre de contre-manifestants juifs. L'enquête a permis de découvrir dans le téléphone de Bazrouk des messages où il se qualifiait "d'antisémite" et implorait "Allah" de "nous débarrasser des [Juifs]", selon le bureau du procureur fédéral du district sud de New York. Sa condamnation comprend aussi trois ans de liberté surveillée. Devant le tribunal, Bazrouk s'est adressée aux victimes disant : "Je suis désolé, les gars, et j'espère que vous pourrez me pardonner mes actes", selon Fox News.

Gabriel Attal