Les liens entre les organisateurs de la flottille Sumud et le Hamas ont été dévoilés par le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli dans un rapport publié mardi. Plusieurs membres de la flottille présenteraient des "liens documentés" avec le groupe terroriste palestinien et les Frères Musulmans, classées terroristes par l'Etat hébreu et par plusieurs pays du monde.
Dans le document officiel, Chikli détaille les profils de figures clés dont Saif Abu Keshk, un Palestinien installé à Barcelone et membre du comité directeur de la flottille, qui occupe une place centrale dans les accusations. Il aurait été arrêté par les autorités égyptiennes en juin 2025 alors qu'il dirigeait une campagne intitulée "Marche vers Gaza". Une campagne qu'il aurait mené avec Yahia Sarri, présenté comme "un éminent religieux des Frères musulmans en Algérie ayant des liens directs avec le Hamas". Sarri était en contacts réguliers avec de hauts responsables du Hamas, notamment Zaher Jabarin et Osama Hamdan, lors d'une conférence organisée en Algérie, commémorant le 68e anniversaire de la Révolution algérienne.
Amichai Chikli poursuit dans son rapport en évoquant une rencontre cruciale de janvier 2024 entre Sarri et Basem Naim, décrit comme "un haut responsable du Hamas et chef du département des relations internationales" de ce groupe terroriste. Un entretien qui aurait "ouvert la voie à la collaboration de Sarri avec des campagnes destinées à servir le Hamas", dont font partie la Marche vers Gaza et la flottille mondiale du Sumud.
On trouve également Muhammad Nadir al-Nuri, activiste malaisien accusé d'avoir "fondé plusieurs projets contrôlés par le Hamas à Gaza", Marouan Ben Guettaia, participant à la flottille présentant des "liens avec Sarri", ou encore Wael Nawar, membre du comité de la flottille qui aurait "documenté des réunions avec des représentants du Hamas et d'autres organisations désignées comme terroristes".
Concernant la présence de l'activiste suédoise Greta Thunberg, Amichai Chikli déclare dans son rapport : "Sans surprise, pour masquer l'idéologie extrémiste qui sous-tend la Flottille du Sommet mondial (GSF), son comité directeur a présenté Greta Thunberg comme une figure de couverture. Pourtant, Thunberg est loin d'être un acteur central."
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Gabriel Attal