Le conseiller de Paris, candidat à la mairie de Paris, Pierre-Yves Bournazel, était l'invité de David Revault d'Allonnes, ce mardi matin à 7h45 sur Radio dans "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur la course à la mairie de Paris et l'actualité politique. "Je souhaite un sursaut républicain. Il faut que Les Républicains, les socialistes, Renaissance, Horizons et le Modem s'entendent sur un minimum. On n'est pas d'accord sur tout, et c'est bien normal, c'est le débat démocratique. Mais on peut être d'accord sur la préservation de l'essentiel", a affirmé l'ancien député (Horizons).
"Je n'ai rien philosophiquement contre le fait de taxer les ultra riches, qu'ils contribuent évidemment à la solidarité. Mais il y a quand même un gros débat sur le sujet. Parce que ça marche souvent un an, ce gendre de choses, et puis celles et ceux qui sont concernés, souvent, quittent le pays et mettent leur foyer fiscal à l'étranger. Donc il faut faire attention."
"Edouard Philippe est bien là. Il était la semaine dernière au 20 heures de TF1 pour délivrer son message. Edouard Philippe, c'est un homme d'Etat. Et les hommes d'Etat, ça ne court pas les rues de France. Il ne s'exprime pas à tort et à travers, il n'est pas dans les chicayas et les polémiques permanentes, mais quand il s'exprime il a des choses à dire aux Français."
Bournazel a souligné : "Nous avons construit un projet pour Paris. Nous voulons réussir un changement dans une vision progressiste de la société. Pour que les Parisiens ne subissent pas le match du passé contre le passé. Le passé d'une majorité sortante qui est là depuis 25 ans, qui est à bout de souffle et dans une logique de conservation et d'héritage, contre une autre qui m'apparaît bien datée, dans une régression et un retour en arrière."
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Gabriel Attal