L'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, n'a pas reçu de grâce présidentielle de la part du président, Abdelmadjid Tebboune, selon les informations de nos confrères, Le Figaro. En effet, son nom ne figure pas parmi les décrets publiés le mecredi 2 juillet par le chef de l'Etat à l'occasion du 63e anniversaire de l'indépendance du pay, jour traditionnel des grâces. Cependant, cela n'écarte pas la possibilité de voir l'écrivain être gracié par le chef de l'Etat algérien. En effet, il reste un seul scénario : celui de la grâce pour raison médicale et cela permettrait égalemement au président Tebboune de garder le tempo de la décision dans ce dossier et ne pas donner l'impression de céder à Paris comme aurait pu le laisser penser une grâce pour le 5 juillet. Boualem Sansal avait été condamné mardi 1er juillet en appel à cinq ans de prison ferme.
Gabriel Attal