Le président américain, Donald Trump, qu'il n'avait pas consulté Israël au sujet de la décision des Etats-Unis de reconnaître le nouveau gouvernement syrien, malgré la grande méfiance de l'Etat hébreu à l'égard de l'administration du président par intérim, Ahmed al-Sharaa. "Je ne leur ai pas posé la question. J'ai pensé que c'était la bonne chose à faire. On m'a largement reconnu pour cela. Écoutez, nous voulons la réussite de la Syrie", a affirmé Trump à bord de l'avion Air Force One, peu après son départ à Abu Dhabi, après un voyage de quatre jours au Moyen-Orient. Trump avait ordonné la suspension des sanctions contre la Syrie, un changement politique majeur avant de rencontrer Sharaa.
Gabriel Attal