France

    Ambassadeur de France en Israël à la conférence à Tel Aviv : "Être Français, c'est œuvrer pour la libération des otages"

    2 minutes
    22 avril 2025

    ParGabriel Attal

    Ambassadeur de France en Israël à la conférence à Tel Aviv : "Être Français, c'est œuvrer pour la libération des otages"
    La conférence "La République contre l'antisémitisme" a fait salle comble

    Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

    L'ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journès, s'est exprimé lors d'une conférence exceptionelle intitulée "La République contre l'antisémitisme" organisée lundi soir à l'auditorium du Centre Suzanne Dellal de Tel Aviv. Il a été souligné que la montée de l’antisémitisme n’est pas un problème "uniquement pour les Juifs mais un défi pour l'ensemble de la société démocratique". Le diplomate français a insisté sur la gravité de la situation après le pogrom du 7 octobre 2023 : "L'antisémitisme est ressorti de sa tanière. Ce ne sera pas facile ni rapide de l'y ramener." Dans ce but, Journès a évoqué plusieurs axes de travail : "Il faudra pendant longtemps protéger les communautés, protéger les emprises, mener la bataille de l'éducation, renforcer l'arsenal judiciaire, accroître la surveillance en ligne, perpétuer la mémoire de la Shoah."

    "Être français, c'est défendre l'honneur d'un petit capitaine juif. Être français, c'est protéger chaque citoyen contre le racisme et la violence", a affirmé Frédéric Journès, faisant référence au capitaine Dreyfus, moment fondateur dans l'histoire de la lutte contre l'antisémitisme en France.

    A propos de la guerre en Israël, l'ambassadeur a déclaré : "C'est agir pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. C'est vouloir en finir avec les souffrances de la guerre à Gaza. C'est ne pas interdire toute critique des actions du gouvernement israélien. Mais c'est refuser les appels au boycott et à la stigmatisation d'Israël." La conférence était organisée par l'Institut français d'Israël, l'ambassade de France et le Comité français pour Yad Vashem.

    Gabriel Attal