Israël

    Freddy Eytan : "Trump ne souhaite pas une nouvelle guerre avec les Ayatollah"

    2 minutes
    23 décembre 2025

    ParGabriel Attal

    Freddy Eytan : "Trump ne souhaite pas une nouvelle guerre avec les Ayatollah"
    L'ancien ambassadeur d'Israël, Freddy Eytan

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    Freddy Eytan, ancien ambassadeur israélien, était l'invité ce mardi matin de Kevin Derblum dans le 6-9 sur Radio J à 7h21. Il est revenu sur la rencontre à venir lundi 29 décembre de Benyamin Netanyahou avec Donald Trump à la Maison Blanche et les sujets qu'ils pourraient aborder, notamment le sujet de l'Iran. "Cette rencontre est décisive pour coordonner avec les Américains la marche à suivre en Syrie, au Liban et dans la bande de Gaza. Le cadre agréable de la résidence de Trump, en Floride, est sans doute un lieu idéal pour entamer des discussions franches, des échanges sincères. Evidemment il y a plusieurs enjeux et c'est pour ça que cette rencontre est cruciale. Tout d'abord, c'est la menace iranienne, Netanyahou va présenter un dossier à Trump élaboré par les services de renseignement, des cartes et photos satellites à l'appui pour prouver que l'Iran reconstruit ses capacités nucléaires et surtout ses missiles balistiques capables d'atteindre tout le territoire israélien et ce malgré les frappes israéliennes et américaines il y a à peine six mois, lors de la guerre des douze jours. Je pense que Trump ne souhaite pas une nouvelle guerre avec les Ayatollah, il préfère plutôt obtenir le prix Nobel de la Paix. Je ne crois pas non plus qu'il permettra à Israël de lancer prochainement une attaque préventive contre l'Iran sauf si cela représentera une menace imminente et existentielle. Trump est un homme pressé, il souhaite conclure des accords de paix et des deals commerciaux. Il y a aussi l'instabilité de la Syrie et le soutien de Trump au régime d'Ahmed el-Chaara. Il y a aussi le sud-Liban, Netanyahou demandera aussi à Trump de permettre à Tsahal de lancer des frappes après chaque violation du cessez-le-feu par le Hezbollah. Concernant la bande de Gaza, c'est très compliqué car le Hamas, non seulement refuse de déposer ses armes mais il reprend peu à peu le contrôle de la bande de Gaza. Tsahal contrôle actuellement 40% de la bande de Gaza. Un retrait total est toujours exclu", a-t-il déclaré.

    La chronique complète de Freddy Eytan est à retrouver ici.

    Gabriel Attal