France

    Laurent Saint-Martin sur Radio J : "Mon objectif est de tout faire pour éviter un second tour Bardella-Mélenchon ou Le Pen-Mélenchon"

    2 minutes
    18 novembre 2025

    ParGabriel Attal

    Laurent Saint-Martin sur Radio J : "Mon objectif est de tout faire pour éviter un second tour Bardella-Mélenchon ou Le Pen-Mélenchon"
    L'ancien ministre du Budget, Laurent Saint-Martin

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    L'ancien ministre du Budget et du commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, était l'invité de David Revault d'Allonnes ce mardi matin à 7h45 sur Radio dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur l'actualité politique et sur les discussions sur le budget 2026 à l'Assemblée nationale : "C'est un trou de souris. Mais il existe. Et je note, par rapport à l'an dernier, quand j'étais moi-même ministre du Budget, qu'il y a eu des évolutions notables de la part des députés socialistes. Et c'est tant mieux. Parce que l'intérêt derrière, c'est pas l'avenir du PS, l'avenir de Renaissance ou l'avenir du gouvernement. C'est: y a-t-il un budget pour le pays? S'il n'y a pas de budget, ça veut dire une loi spéciale, qui empêche de financer énormément de choses pour notre pays, qui empêche l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu. Pour éviter ça, il faut voter un texte avant la fin de l'année."

    "Tout recul sur les réformes structurelles est un mauvais signal envoyé dans la capacité de la France à équilibrer ses comptes sociaux. On sait que notre déficit public chronique et notre endettement massif viennent majoritairement de notre déficit social. Etre en incapacité à équilibrer un régime par répartition est un problème. Mais ça permet d'avancer vers un compromis politique pour ne pas tomber dans une instabilité politique chronique qui, à mon avis, serait plus mortifère même que la question de la réforme des retraites."

    A propos de la présidentielle 2027, l'ex député Renaissance du Val de Marne : "S'il y a plus d'un candidat et demi appartenant à notre famille politique au premier tour, il  n'y a peut-être pas de second tour. Et moi, mon objectif est de tout faire pour éviter un second tour Bardella-Mélenchon ou Le Pen-Mélenchon. L'idéal est d'éviter la primaire, parce que c'est souvent une machine à perdre et souvent le meilleur moyen de se tirer dessus entre nous, avant même que la campagne ait commencé. Mais s'il faut y passer, ça ne me dérange pas. Ce qui compte, c'est qu'on soit en capacité de dire: on a un ou une candidate au moment T et on est tous derrière lui ou derrière elle. Ca, on n'y est pas du tout."

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    Gabriel Attal

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