L'ex-otage, Rom Braslavski, écrit dans un message sur les réseaux sociaux qu'il "souffre vraiment", qu'il est sujet à de fréquentes crises de panique et qu'il est ignoré par les représentants du gouvernement. "Je souffre vraiment, ce n'est peut-être pas visible à l'œil nu, mais je souffre d'une douleur indescriptible, bien plus intense qu'un traumatisme", écrit-il tard hier soir. "Je fais environ dix crises de panique par jour. Des crises de panique accompagnées de palpitations, de sueurs, de bégaiements, de tremblements et même de cris et de violence."
Il confie s'être laissé "s'effondrer" après avoir survécu à sa captivité et être rentré en Israël mais se sent ignoré par le gouvernement, notamment par le ministère de la Défense, la police et les organismes censés prendre soin des anciens otages. "Tous les organismes gouvernementaux m’abandonnent complètement, me censurent et me disent qu’il est trop tard", a-t-il écrit. "Je suis abandonné à tous les égards, par tous les responsables possibles. Depuis mon retour, je n’ai reçu que du mépris de la part de l’État."
"L’État n’en fait pas assez, le ministère de la Défense et l’État se moquent de nous", écrit Rom Braslavski. "C’est grâce à vous que des millions ont déjà été collectés pour tous les otages." Il poursuit que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir ne l'ont pas encore contacté.
Gabriel Attal