France

    Astrid Panosyan-Bouvet sur Radio J : "Raphaël Enthoven a juste rappelé des faits, que LFI était un parti 'passionnément antisémite'"

    2 minutes
    17 novembre 2025

    ParGabriel Attal

    Astrid Panosyan-Bouvet sur Radio J : "Raphaël Enthoven a juste rappelé des faits, que LFI était un parti 'passionnément antisémite'"
    La députée Renaissance de Paris, Astrid Panosyan-Bouvet

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    Astrid Panosyan-Bouvet, députée Renaissance de Paris, était l'invitée de David Revault-D'allonnes ce lundi matin à 7h45 sur Radio J dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Elle est revenue sur l'actualité politique. "J'ai été extrêmement ravie de la relaxe de Raphaël Enthoven quand il rappelé, il a juste rappelé des faits, que La France insoumise était un parti "passionnément antisémite". C'est un devoir moral que de dénoncer les relents antisémites qui s'habillent sous les habits de l'antisionisme."

    A propos de la message en hommage au maréchal Pétain à Verdun, l'ancienne ministre du Travail a affirmé : "C'est minable. C'est honteux. On parle quand même d'un homme qui a été condamné pour haute trahison ! On parle de révisionnisme en présentant le maréchal Pétain comme le grand ordonnateur de la Résistance française, parfois même le sauveteur des Juifs. Se pose aussi la question de la responsabilité de l'archevêque de Metz qui a laissé s'organiser cette messe dans cette église. Il faut aussi rappeler que la laïcité, c'est la séparation de l'Eglise et de l'Etat, et l'interdiction de faire de la politique dans les lieux de culte. L'archevêque nous doit des explications et j'attends aussi des explications de la part de l'Eglise de France. C'est quelque chose de grave que de réviser l'histoire et en particulier cette partie de l'histoire française."

    Concernant la suspension de la réforme des retraites, l'élue a indiqué : "J'ai voté contre cette suspension. C'est faire des avancées sociales à crédit. C'est faire fi d'une réalité qui est une réalité démographique, financière, sur les équilibres extrêmement fragiles et préoccupants de notre régime de retraites. C'est vraiment se donner bonne conscience à bon compte."

    "La stabilité politique ne peut pas se faire à n'importe quel prix. A travers le textes qui sont votés, on est en train d'organiser notre propre impuissance.  Il y a un désarroi de la part des citoyens qui se disent soit que c'est un budget catastrophique, soit qu'on s'enfonce plus encore dans une crise politique et démocratique. Je vois l'exemple de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal : on met dix ans à réparer une crise des finances publiques, mais on met beaucoup plus longtemps à réparer une crise politique et institutionnelle, à rétablir la confiance entre les citoyens et les élus."

    Gabriel Attal

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