Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s'exprime ce vendredi à la 80e Assemblée Générale de l'ONU et vante les succès de son pays contre l'Iran et ses proxys au cours de l'année écoulée. Il affirme que le programme balistique et nucléaire massif de l'Iran visait "non seulement à détruire Israël, mais aussi à menacer les États-Unis et à faire chanter les nations du monde entier". Au cours de l'année écoulée, souligne le chef du gouvernement israélien, les choses ont changé, "nous avons écrasé les Houthis, y compris hier. Nous avons anéanti l'essentiel de la machine terroriste du Hamas. Nous avons paralysé le Hezbollah, éliminant la plupart de ses dirigeants et une grande partie de son arsenal."

"Nous avons appelé le Hezbollah et, croyez-moi, ils ont compris le message », dit-il. « Des milliers de terroristes se sont effondrés."

"Nous avons détruit les armements d'Assad en Syrie. Nous avons dissuadé les milices chiites iraniennes en Irak. Et surtout… nous avons anéanti les programmes d'armes nucléaires et de missiles balistiques de l'Iran."

Benyamin Netanyahou arbore un QR code sur sa veste de costume pour que les téléspectateurs pour permettre aux téléspectateurs de visionner les images du pogrom du 7 octobre.

"Je tiens à remercier le président Trump pour son action audacieuse et décisive", a indiqué Netanyahou. "Le président Trump et moi-même avions promis d'empêcher l'Iran de développer l'arme nucléaire, et nous avons tenu cette promesse."

"Nous avons dissipé un nuage noir qui aurait pu coûter des millions et des millions de vies", affirme-t-il. "Mais, Mesdames et Messieurs, nous devons rester absolument lucides et vigilants."

"Nous ne devons pas permettre à l'Iran de reconstruire sa capacité nucléaire militaire", a-t-il souligné, poursuivant que les stocks d'uranium enrichi de l'Iran doivent être éliminés et que les sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran "doivent être rétablies".

"Nos braves héros, ici le Premier ministre Netanyahou, en direct des Nations Unies. Nous ne vous avons pas oubliés, pas même une seconde. Le peuple d'Israël est avec vous. Nous ne faiblirons pas et nous n'aurons de cesse que vous ne soyez tous rentrés chez vous !"

"Aux dirigeants restants du Hamas et aux geôliers de nos otages", dit-il, "je dis maintenant : déposez les armes. Laissez partir mon peuple. Libérez les otages. Tous. Les 48. Libérez les otages maintenant." "Si tu le fais, tu vivras. Sinon, Israël te traquera", grogne-t-il. "Si le Hamas accède à nos exigences, la guerre pourrait prendre fin immédiatement", dit-il. "Gaza serait démilitarisée. Israël conserverait le contrôle sécuritaire absolu. Et une autorité civile pacifique serait établie par les Gazaouis et les autres personnes engagées en faveur de la paix avec Israël."

"Qui a assassiné des Américains et des Européens de sang-froid ?"

"Nos ennemis nous haïssent tous avec la même haine", explique Netanyahou. "Ils veulent ramener le monde moderne au passé, à une époque sombre de violence, de fanatisme et de terreur."

"Vous savez au fond de vous qu'Israël mène votre combat", affirme Netanyahou, poursuivant que les dirigeants qui condamnent publiquement Israël disent à huis clos qu'ils apprécient les services de renseignement israéliens qui ont empêché à plusieurs reprises des attentats dans leurs capitales.

Gabriel Attal