Un professeur italien opposé à la rupture des liens avec les écoles israéliennes a été frappé dans sa salle de classe par des manifestants pro-Palestiniens qui ont interrompu le cours qu'il donnait mardi à l'Université de Pise.
Lors d'un second incident survenu le même jour, des manifestants ont interrompu une conférence d'un conférencier israélien invité dans une école polytechnique de Turin, l'école ayant rompu ses liens avec lui par la suite, car il avait défendu les Forces israéliennes lors d'un dialogue avec les militants. Les deux incidents ont été filmés et diffusés sur les réseaux sociaux.
Des dizaines de militants pro-palestiniens ont fait irruption dans une classe de l'Université de Pise donnée par le professeur Rino Casella, qui n'est pas juif. Les manifestants ont agité des drapeaux palestiniens et ont insulté Casella apparemment en raison de son objection à la récente annonce de l'université selon laquelle elle romprait ses liens avec deux universités israéliennes. Un élève de la classe a tenté d'intervenir avant d'être frappé à son tour, a affirmé l'enseignant. Casella a aussi tenté de le protéger mais a été frappé. Il s'est rendu à l'hôpital pour soigner ses blessures à la tête et aux bras.
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Il a déclaré au Corriere della Sera être en "état de choc émotionnel". "Je ne peux pas accepter l’interruption d’un cours universitaire, qui est un lieu sacré, un lieu de dialogue — pas un lieu de violence." Il qualifie les militants de "fascistes" qui ont fait irruption dans son cours et exigé qu'il soit itnerrompu.
Gabriel Attal