Le président de l'Etat d'Israël, Isaac Herzog, a rencontré ce lundi le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio à Jérusalem. Le président a réitéré la nécessité urgente que les otages soient libérés et a évoqué l’importance d’œuvrer pour un Moyen-Orient plus pacifique et plus stable.
Herzog a accueilli Rubio : "Monsieur le Secrétaire, nous sommes très heureux de vous accueillir en Israël. Je tiens tout particulièrement à souligner qu'aujourd'hui, précisément aujourd'hui, cela fait cinq ans que les accords d'Abraham ont été signés sur la pelouse de la Maison Blanche. Ce fut un moment historique majeur dans l'histoire du Moyen-Orient, lorsque les accords négociés sous les auspices du président Donald Trump, dans le cadre de son important héritage de paix au Moyen-Orient et dans le monde, ont été signés entre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et les représentants du Royaume du Maroc, du Royaume de Bahreïn et des Émirats arabes unis. Monsieur le Secrétaire, nous saluons ces accords chaque jour. Ils ont apporté d'énormes changements dans la vie de tous au Moyen-Orient, et les alliés qui les ont signés, malgré toutes les tempêtes du Moyen-Orient, ont maintenu ces accords. Il est crucial de les améliorer, de les renforcer, de les encourager et d'y associer davantage de partenaires."
"Je tiens à remercier tous les partenaires des accords et, bien sûr, nous sommes très reconnaissants aux États-Unis d’Amérique d’être toujours là en temps de guerre et en temps de paix, merci."
Rubio a répondu : "Merci, Monsieur le Président. Je pense qu'il est opportun que nous soyons réunis aujourd'hui pour le cinquième anniversaire de cet accord historique. Imaginez, malgré les difficultés rencontrées par la région ces dernières années, combien elles auraient été plus difficiles sans les accords d'Abraham. Et nous sommes évidemment extrêmement reconnaissants, du point de vue des États-Unis, au Maroc, à Bahreïn et aux Émirats arabes unis. Ce sont également de solides partenaires bilatéraux, sans parler du cadre de cet accord."
"Comme vous l'avez dit, cet accord avec nos partenaires existants doit non seulement être renforcé et approfondi, mais aussi élargi. D'autres pays ont exprimé leur intérêt à y participer – et l'une des grandes promesses de l'époque est la possibilité, sous le second mandat du président Trump, de s'appuyer sur les fondements des accords d'Abraham et de les étendre à davantage de pays souhaitant adhérer à un tel accord. C'est donc également une priorité pour nous. Nous sommes très reconnaissants envers nos partenaires et ceux qui participent désormais à ces accords, et heureux d'être ici aujourd'hui, à l'occasion de leur cinquième anniversaire, pour nous rappeler les progrès accomplis et les opportunités qui s'offrent à nous."
Gabriel Attal