L'influenceur conservateur, Charlie Kirk, qui a été assassiné mercredi lors d'un événement public dans une université de l'Utah, devait se rendre en Israël en janvier pour une conférence du ministère des Affaires de la diaspora sur la lutte contre l'antisémitisme, selon le Israël Hayom. Il avait confirmé sa présence suite à l'invitation du ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli. La Conférence internationale annuelle sur la lutte contre l'antisémitisme, qui rassemble nombre des plus fervents défenseurs d'Israël du monde entier, devait inclure Kirk en janvier 2026, lui qui s'est souvent battu pour la réputation d'Israël sur les campus et dans les médias.

Chikli a publié un éloge funèbre pour Kirk soulignant notamment que "Charlie était un homme de foi qui vivait la valeur de la liberté, la respirait et la rayonnait dans chacune de ses paroles et chacun de ses actes. Il comprenait que la liberté n'est pas un slogan creux, mais le fondement de l'existence humaine – la condition de toute société libre et juste. Il incarnait naturellement le lien unique, profond et indéfectible entre Israël et les États-Unis. Il savait que la liberté est la valeur commune qui est au cœur du lien entre l'ancienne nation de liberté et la nouvelle nation de liberté".

Le ministre israélien a aussi écrit "qu'au moment où il a été abattu et assassiné, alors qu'il cherchait à promouvoir ces mêmes valeurs par le discours et la persuasion, il portait une chemise blanche sur laquelle était écrit un seul mot - liberté - un mot qui est devenu son héritage et un appel à l'action - pour continuer le combat et rester ensemble, juifs et chrétiens, américains et israéliens, pour garantir que la liberté prévaudra sur l'épée du fanatisme islamiste et sur la tyrannie néo-marxiste, qui revêt un masque libéral".

Gabriel Attal