Israël

    Bezalel Smotrich présente un plan visant à annexer 82% de la Judée-Samarie et menace de détruire l'Autorité Palestinienne

    2 minutes
    3 septembre 2025

    ParGabriel Attal

    Bezalel Smotrich présente un plan visant à annexer 82% de la Judée-Samarie et menace de détruire l'Autorité Palestinienne
    Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich

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    Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a présenté un plan ce mercredi exhortant le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, à "prendre une décision historique pour appliquer la souveraineté israélienne à toutes les zones ouvertes en Judée-Samarie".

    "Le large consensus en faveur de la souveraineté découle directement d'une profonde compréhension que nous ne pouvons jamais laisser une menace existentielle s'installer parmi nous. Après des décennies d'hésitation, il est temps de l'affirmer clairement et d'agir en conséquence. Il est temps d'appliquer la souveraineté israélienne en Judée-Samarie et d'éliminer définitivement l'idée de diviser notre petit territoire et d'y établir un État terroriste", souligne Smotrich. "Nous ne permettrons jamais que Kfar Saba devienne Kfar Aza", ajoute t-il, citant le "droit biblique, historique et moral d’Israël sur toute notre terre".

    Smotrich exclut l’idée de blocs d'implantations et de "souveraineté partielle", insistant sur le fait qu’Israël doit prendre le contrôle d’un "maximum de terres avec un minimum de population [palestinienne]" car "nous n’avons aucune envie d’appliquer notre souveraineté sur une population qui souhaite notre destruction".

    "Ces derniers mois, l’Administration des implantations du ministère de la Défense a travaillé à la cartographie de la souveraineté selon ce principe fondamental, et la souveraineté israélienne sera, si D.ieu le veut, appliquée à environ 82 % du territoire", indique Smotrich, ajoutant que si les Palestiniens continueront de gérer leur propre vie, l’Autorité palestinienne sera finalement progressivement éliminée au profit de ce qu’il appelle des "alternatives de gestion civile régionale".

    Gabriel Attal