L'ambassadeur américain en Turquie, Thomas Barrack, aussi envoyé spécial pour la Syrie, déclare qu'il n'existe "pas de plan B" pour travailler avec les autorités syriennes actuelles afin d'unifier le pays. "Les meurtres, la vengeance, les massacres des deux côtés" sont "intolérables", mais "le gouvernement syrien actuel, à mon avis, s’est comporté du mieux qu’il pouvait en tant que gouvernement naissant avec très peu de ressources pour répondre à la multiplicité des problèmes qui surgissent en essayant de rassembler une société diversifiée", a-t-il affirmé à l'Associated Press. "Les États-Unis n’ont pas été sollicités, ni n’ont participé à cette décision, et ce n’était pas la responsabilité des États-Unis dans des affaires qu’Israël considère comme relevant de sa propre légitime défense." Toutefois, Barrack indique que l'intervention d’Israël "crée un autre chapitre très confus" et "arrive à un très mauvais moment".
Gabriel Attal