International

    Emily Damari critique Pulitzer pour avoir honoré une écrivaine qui doutait de sa captivité

    2 minutes
    8 mai 2025

    ParGabriel Attal

    Emily Damari critique Pulitzer pour avoir honoré une écrivaine qui doutait de sa captivité
    L'ex-otage israélienne, Emily Damari

    Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

    L'ancienne otage israélienne, Emily Damari, libérée de captivité après près de 500 jours dans les geôles du Hamas à Gaza, a publiquement critiqué le prix Pulitzer qui a honoré une écrivaine qui doutait de sa captivité et qualifié les otages israéliens de "tueurs".

    Emily Damari a écrit sur son compte X (ex Twitter) : "Chers membres du conseil d'administration des @PulitzerPrizes, Je m'appelle Emily Damari. J'ai été retenue en otage à Gaza pendant plus de 500 jours. Le matin du 7 octobre, j'étais chez moi, dans mon petit studio du kibboutz Kfar Aza, lorsque des terroristes du Hamas ont fait irruption, m'ont tiré dessus et m'ont traînée de l'autre côté de la frontière, à Gaza. J'étais l'un des 251 hommes, femmes, enfants et personnes âgées kidnappés ce jour-là, de leur lit, de leur domicile et lors d'un festival de musique."

    L'ex-otage a continué à raconté son calvaire : "Pendant près de 500 jours, j’ai vécu dans la terreur. J’ai été affamée, maltraitée et traitée comme une sous-humaine. J’ai vu mes amis souffrir. J’ai vu l’espoir s’estomper. Et même maintenant, de retour chez moi, je porte cette obscurité en moi, car mes meilleurs amis, Gali et Ziv Berman, sont toujours détenus dans les tunnels terroristes du Hamas."

    Abu Toha avait post un article sur Damari sur les réseaux sociaux le 24 janvier 2025 : "Comment cette jeune fille peut-elle être qualifiée d'otage ? (Et c'est le cas de la plupart des 'otages'). Voici Emily Damari, une soldate israélo-britannique de 28 ans, que le Hamas a signalée le 7 octobre… Cette jeune fille est donc qualifiée d'otage ? Ce soldat qui se trouvait près de la frontière avec une ville qu'elle et son pays occupaient est-il qualifié d'otage ?"


    "Imaginez donc ma stupeur et ma douleur lorsque j’ai appris que vous aviez décerné un prix Pulitzer à Mosab Abu Toha. C’est un homme qui, en janvier, a remis en question le fait même de ma captivité. Il a publié un article sur moi sur Facebook et a demandé : 'Comment cette fille peut-elle être qualifiée d’otage ?'"

    Gabriel Attal

    Commentaires