Lors d'une interview à la conférence B'Sheva Jérusalem, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que l'expansion des manœuvres dans la bande de Gaza comprend l'occupation de territoires dont Israël n'a pas l'intention de se retirer, même si un accord sur les otages venait à être conclu. "Nous allons enfin conquérir la bande de Gaza. Nous cesserons d'avoir peur du mot 'occupation'. C'était le mot le plus banal aux débuts de l'État d'Israël : un peuple qui veut vivre conquiert son territoire. Nous occupons des territoires et y restons. Nous prenons enfin le contrôle de toute l'aide humanitaire, afin qu'elle ne finisse pas entre les mains du Hamas. Nous séparons le Hamas de la population locale, nous vidons la bande de Gaza, rapatrions les otages – et nous vainquons le Hamas", a-t-il affirmé.
"Dès le début des manœuvres, nous ne nous retirerons pas des territoires que nous avons occupés, même en échange d'otages. Le seul moyen de libérer les otages est de soumettre le Hamas. Tout retrait entraînera un nouveau 7 octobre l'année prochaine. Une fois que vous aurez conquis et que vous serez restés, vous pourrez parler de souveraineté. Mais je n'ai pas exigé que cela fasse partie des objectifs de la guerre. Nous allons d'abord vaincre le Hamas et l'empêcher d'exister."
A propos des craintes des dommages causés aux otages, le ministre a expliqué : "Les otages sont blessés à chaque instant où ils sont détenus par le Hamas. Israël fait tout son possible pour les protéger. Le Hamas paiera un lourd tribut en cas d'attaque. Nous voulons que nos combattants combattent un ennemi fatigué, affamé et épuisé, et non sous l'emprise de vivres provenant de l'extérieur de Gaza. »Les otages sont blessés à chaque instant où ils sont détenus par le Hamas. Israël fait tout son possible pour les protéger. Le Hamas paiera un lourd tribut en cas d'attaque. Nous voulons que nos combattants combattent un ennemi fatigué, affamé et épuisé, et non sous l'emprise de vivres provenant de l'extérieur de Gaza."
Gabriel Attal