France

    Laurent Baumel sur Radio J : "On a vu dans les derniers sondages que Jean-Luc Mélenchon était un très mauvais candidat de second tour, y compris face au RN"

    2 minutes
    15 décembre 2025

    ParGabriel Attal

    Laurent Baumel sur Radio J : "On a vu dans les derniers sondages que Jean-Luc Mélenchon était un très mauvais candidat de second tour, y compris face au RN"
    Le député PS, Laurent Baumel

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    Le député PS, Laurent Baumel, était l'invité de David Revault d'Allonnes ce lundi matin à 7h45 sur Radio J dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes. Il est revenu sur l'actualité politique. "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas en mesure de rééditer ce qu'il avait fait lors des deux précédentes présidentielles, c'est à dire capter, dans la dernière ligne droite, une sorte de vote utile à gauche, y compris d'électeurs venant du centre gauche ou proche du PS et de la mouvance écologiste. Parce que précisément, la stratégie de clivage à outrance qu'il a choisi de déployer depuis maintenant quelques années rend extrêmement difficile le passage de ce type d'électeurs vers lui. Il y a une véritable aversion ou un rejet qui s'est constitué. Jean-Luc Mélenchon peut avoir un socle électoral autour de 10-12%, mais il aura beaucoup de mal cette fois-ci à progresser. On a vu dans les derniers sondages qu'il était un très mauvais candidat de deuxième tour, y compris face au RN", a-t-il affirmé.

    Concernant l'élection présidentielle 2027, Laurent Baumel a indiqué : "(ndlr : Raphaël) Glucksmann, avec ses qualités et ses défauts, ses atouts et ses limites, devrait se challenger dans une primaire pour voir s'il peut être le candidat de rassemblement de la gauche non mélenchoniste, ce qui n'est pas à ce stade évident."

    L'élu socialiste a également abordé la question du vote du budget 2026 : "Il y a peu de chances qu'on ait un budget avant la fin de l'année. Du point de vue des socialistes, on n'a pas obtenu ce qu'on voulait, à ce stade, sur les questions de justice fiscale, sur la mise à contribution des très hauts revenus et des milliardaires qui ont beaucoup bénéficié des baisses d'impôts sous le règne d'Emmanuel Macron. On souhaitait qu'il y ait un retour en arrière par rapport à ça : on n'a pas obtenu grand-chose."

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    Gabriel Attal