Israël

    Rom Braslavski : "Le Jihad Islamique m'a assassiné mentalement chaque jour"

    2 minutes
    8 décembre 2025

    ParGabriel Attal

    Rom Braslavski : "Le Jihad Islamique m'a assassiné mentalement chaque jour"
    L'ancien otage israélien, Rom Braslavski

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    L'ex-otage israélien, Rom Braslavski, était présent dimanche en Italie, à l'invitation de la Première ministre, Giorgia Meloni, pour prendre la parole lors de la conférence annuelle "Atreju" du parti de la chef du gouvernement italienne, le Fratelli D'Italia, de droite, à Rome. Il est revenu sur les horreurs qu'il a subies au cours de sa captivité pendant environ deux ans. "J’ai vu de mes propres yeux les horreurs, je n’ai vu qu’une chose : un massacre. J’ai vu de jeunes et belles femmes jetées à terre, criblées de balles, leurs vêtements déchirés, des rivières de sang dans la rue, au milieu des cris 'd’Allahu akbar' que l’on entendait de toutes parts", a-t-il affirmé. "J’ai vu, dans une grande poubelle, une grande quantité de cadavres – des femmes, des personnes âgées, des enfants. Couverts de sang. Massacrés simplement parce qu’ils étaient Israéliens, Juifs."

    "Durant ma captivité, [le groupe terroriste Jihad islamique palestinien] qui me détenait m'a assassiné mentalement chaque jour. Ils m'ont maltraité psychologiquement et m'ont laissé des cicatrices partout, tant mentales que physiques", a souligné Rom Braslavski.

    "J’ai rencontré des otages de retour qui sont incapables de parler, de communiquer. Ils ont perdu le sens de la justice. Cette captivité est indigne des animaux, et certainement pas d’un être humain. C’est pourquoi je vous demande, chers amis, de poursuivre ce travail essentiel pour la justice et la paix, des valeurs auxquelles je croyais déjà avant le 7 octobre."

    "Il y a encore deux mois, j'étais à Gaza, à 40 mètres sous terre. Je portais des vêtements déchirés, je ne m'étais pas douché pendant au moins un mois et je ne mangeais pas pendant des jours. Et regardez comment je suis habillé maintenant." Rom Braslavski a attribué à D.ieu le miracle de sa liberté.

    Gabriel Attal