Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé qu'il jugerait le président syrien, Ahmed al-Sharaa sur ses actes et "ce qui se passe sur le terrain". "La Syrie deviendra-t-elle un pays pacifique ?" demande-t-il. "Parviendra-t-il à éradiquer les djihadistes de ses propres forces armées ? Travaillera-t-il avec moi à la création d'une zone démilitarisée dans le sud-ouest de la Syrie, limitrophe du plateau du Golan ?"
"Que pouvons-nous faire pour protéger nos frères druzes, les frères druzes syriens d’Israël, qui ont été mutilés, massacrés, presque autant que lors du massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas à Gaza ?"
Le chef du gouvernement israélien indique que si le sud-ouest de la Syrie est démilitarisé et qu'une protection permanente est assurée aux Druzes dans cette région, "nous pourrons aller de l'avant".
"Quand je regarde Al-Sharaa, je vais regarder ce qui est réellement fait, ce qui est réellement accompli."
Concernant l'avenir de Gaza, Netanyahou a été parfaitement clair soulignant que l'Etat hébreu "conservera la responsabilité primordiale en matière de sécurité, car nous ne déléguons notre sécurité à personne d’autre, ni à Gaza ni sur aucun autre front".
Gabriel Attal