Israël

    Lors de la cérémonie commémorative de Rabin, Herzog avertit que l'Etat est "une fois de plus au bord du précipice"

    2 minutes
    3 novembre 2025

    ParGabriel Attal

    Lors de la cérémonie commémorative de Rabin, Herzog avertit que l'Etat est "une fois de plus au bord du précipice"
    Le président de l'Etat d'Israël, Isaac Herzog

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    S'exprimant lors de la cérémonie commémorative nationale marquant les 30 ans de l'ancien Premier ministre israélien Itzhak Rabin, le président israélien, Isaac Herzog, a prévenu que le pays connaissait les mêmes niveaux d'incitation et de violence. "Trois décennies plus tard, nous constatons toujours les mêmes signes, voire davantage : un langage dur, grossier et vulgaire ; des accusations de trahison ; un poison qui se propage sur les réseaux sociaux et dans la sphère publique ; la violence sous toutes ses formes, physique et verbale", affirme-t-il lors de la cérémonie au mont Herzl. Herzog déclare qu'il est "inconcevable" que, 30 ans après l'assassinat de Rabin, "nous soyons encore confrontés à une telle violence menaçante au sein de notre société. Il s'agit d'une menace stratégique à tous égards !"

    Le président prévient contre les violences dirigées contre les fonctionnaires, les responsables de Tsahal et du Shin Bet, les agents de la fonction publique, les procureurs et les juges, ainsi que contre les membres de la Knesset et le Premier ministre lui-même.

    "Nous constatons une violence croissante et dangereuse dans toute la sphère publique — dans les rues, sur les réseaux sociaux, dans les établissements d’enseignement et à travers une criminalité qui ronge tous les aspects positifs de notre société — en particulier au sein de la communauté arabe", relève Herzog. Le président insiste : "Nous sommes une fois de plus au bord du précipice, et il ne doit y avoir qu’une seule voie à suivre : la tolérance zéro face à la violence !" Il indique aussi que l'Etat d'Israël "n’est pas un champ de bataille, mais un foyer. Et dans un foyer, on ne tire pas. Ni avec des armes, ni avec des mots, ni avec des menaces, ni avec des expressions, ni même avec des allusions".

    Gabriel Attal

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