Israël n'acceptera pas la présence des forces armées turques à Gaza conformément au plan américain visant à mettre fin définitivement à la guerre dans le territoire palestinien. "Les pays qui veulent ou sont prêts à envoyer des forces armées devraient au moins être justes envers Israël", a affirmé Sa'ar lors d'une conférence de presse à Budapest avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto. A de nombreuses reprises pendant la guerre, Recep Erdogan a fustigé la campagne israélienne à Gaza la qualifiant de génocide. Erdogan est un fervent partisan du Hamas.

"La Turquie, dirigée par Erdogan, a adopté une approche hostile envers Israël", comprenant "non seulement des déclarations hostiles, mais aussi des mesures diplomatiques et économiques", a souligné Sa'ar, s'exprimant aux côtés de son homologue hongrois Peter Szijjarto. "Il est donc déraisonnable pour nous de laisser leurs forces armées entrer dans la bande de Gaza et nous n'accepterons pas cela, comme nous l'avons dit à nos amis américains."

Gideon Sa'ar a aussi dénoncé le fait que l'Autorité Palestinienne continue de payer des salaires aux terroristes, auteurs d'attentats contre des Israéliens. "Contrairement aux promesses de l'AP en anglais, ils poursuivent leur politique de 'payer pour tuer'." Il affirme que l'AP a simplement "changé la méthode" de cette politique, plutôt que de l'arrêter réellement. "Les terroristes perçoivent leurs paiements à la poste palestinienne. Et l'Autorité palestinienne verse désormais des paiements supplémentaires aux terroristes malfaisants libérés dans le cadre de l'accord [de cessez-le-feu]", affirme-t-il.

Gabriel Attal