Deux ans après le 7 octobre : Grande marche et cérémonie en hommage aux victimes et soutien aux otages

À l’occasion du deuxième anniversaire de l’attaque du 7 octobre 2023, le ministère israélien de la Défense a publié un lourd bilan humain : 1 152 membres des forces de sécurité israéliennes ont été tués depuis le début du conflit. Près de 42 % des victimes avaient moins de 21 ans, la plupart effectuant leur service militaire obligatoire.

En France, la date a donné lieu à plusieurs manifestations de soutien et de recueillement, Radio J était sur place.
Hier soir, le Crif a organisé à Paris une soirée d’hommage et de débats en mémoire des victimes et en soutien aux 48 otages toujours retenus par le Hamas. L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, y est revenu sur les deux années de guerre qui ont suivi l’attaque du Hamas contre Israël, rappelant la « résilience du peuple israélien » et la nécessité de « poursuivre la recherche d’une issue politique durable ».

Hier encore, à Paris, une marche de solidarité a réuni plusieurs centaines de personnes, à l’appel de l’association « Tous 7 octobre » et du Forum des familles d’otages à Tel Aviv. Le cortège s’est élancé de la place de la République jusqu’à la place Saint-Augustin, rassemblant familles d’otages, proches de victimes françaises et israéliennes, élus, personnalités et anonymes.
Tous ont réclamé la libération des 48 otages encore retenus, dont 20 seraient présumés vivants.

Parents de Karine Journo, tués par le Hamas ©Nina ALLOUCHE

Parmi les personnalités présentes, Yonathan Arfi, président du Crif, a exprimé son soutien aux familles et aux juifs de France, rappelant que « la mémoire du 7 octobre reste une blessure vive, mais aussi un appel à l’unité et à la justice ».

Un hommage officiel sera aussi rendu demain au Quai d’Orsay aux 51 Français tués lors de l’attaque du 7 octobre 2023, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Le chef de la diplomatie a également confirmé la tenue jeudi à Paris d’une réunion internationale visant à « concrétiser le plan de paix pour Gaza », en présence de plusieurs homologues européens et arabes, dont le ministre italien des Affaires étrangères.

Nina ALLOUCHE