Israël

    Père de l'otage Rom Braslavski : "Il meurt sous mes yeux"

    2 minutes
    4 août 2025

    ParGabriel Attal

    Père de l'otage Rom Braslavski : "Il meurt sous mes yeux"
    L'otage israélien, Rom Braslavski

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    Le père de l'otage israélien Rom Braslavski, a affirmé que son fils encore en captivité dans les geôles du Hamas, était dans un état critique. Ofir Braslavski s'est confié au site Ynet après qu'une vidéo de son fils, Rom, a été diffusé vendredi. On peut voir Rom visiblement en détresse physique et émotionnelle. "C'est incroyablement difficile de prendre de telles décisions. On ne sait jamais si cela lui sera bénéfique ou néfaste", a affirmé Braslavski père à propos de la décision de la famille de publier la vidéo. "Ce sont des décisions que nous prenons en famille." L'otage affirme dans la vidéo : "Je souffre terriblement ; mon pied est en piteux état. Hier, j'ai à peine mangé une assiette de riz. Je ne peux plus respirer, je ne peux plus vivre », dit-il. « J'ai mangé trois boulettes de falafel aujourd'hui."

    "Rom est un enfant qui ne pleure pas", a indiqué son cousin, Adam Hajaj, lors d'une émouvante intervention devant une commission de la Knesset. "Nous n'avons diffusé la vidéo qu'hier, car sa mère a dit : 'Je ne veux pas qu'on le voie pleurer. Si Rom pleure, c'est qu'il est brisé.'"

    Ofir Braslavski a critiqué la gestion des otages par le gouvernement et s'est dit frustré par le manque de nouvelles depuis la diffusion de la vidéo. "Personne ne nous a parlé depuis qu'ils nous ont annoncé sa disparition avec ses ravisseurs. J'ai perdu la tête. Nous étions en enfer et maintenant, nous sommes dans un enfer encore plus profond", a-t-il souligné.

    "Je ne comprends pas comment ils peuvent rester les bras croisés. Quiconque comprend la situation sait que ce n'est qu'une question de jours : Rom est en train de mourir, il meurt dans la souffrance."

    "Il a dit qu'ils feraient tout ce qu'ils pouvaient. Il n'avait pas grand-chose d'autre à dire", a déclaré Braslavski. "Nous avons besoin de plus d'informations. Nous devons être rencontrés plus souvent. Ils nous laissent dans l'ignorance."

    "J'ai dit au Premier ministre : c'est absurde. Ce n'est pas une question de Hamas ou de qui que ce soit d'autre, c'est nous. Nous sommes à Gaza depuis deux ans et cela n'a servi à rien. Dès le début, le Hamas a déclaré qu'il ne libérerait les otages qu'à la fin de la guerre. Je pense que c'est ce qu'il faut faire, maintenant."

    Gabriel Attal