Israël

    L'ancien otage Keith Siegel raconte à la Knesset les horreurs dont il a été témoin pendant sa captivité

    2 minutes
    8 juillet 2025

    ParGabriel Attal

    L'ancien otage Keith Siegel raconte à la Knesset les horreurs dont il a été témoin pendant sa captivité
    L'ex-otage Keth Siegel

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    Devant la commission des affaires étrangères et de la défense, l'ancien otage israélo-américain, Keth Siegel, est revenu sur les horreurs auxquelles il a fait face durant sa captivité à Gaza. "Je suis venu ici pour parler des difficultés rencontrées là-bas et pour illustrer autant que possible les souffrances des cinquante otages toujours présents. J'y suis resté 484 jours, et eux 641 jours. Il est très difficile de décrire avec des mots les souffrances qu'ils endurent. J'étais détenu avec Omri Miran, qui a une femme et deux jeunes filles ; l'isolement de sa famille est une torture en soi, sans parler des violences et des abus."

    "Ils ont menacé de me tuer à plusieurs reprises, allant même jusqu'à me pointer un pistolet sur la tempe. J'ai aussi vu des otages subir de très graves violences et des menaces de mort. J'ai vu une otage subir de graves tortures ; on lui a planté une barre tranchante sur le front et un pistolet sur la tempe. Ces images me hantent encore aujourd'hui et la situation devient de plus en plus difficile. Bien que je sois rentré physiquement, une partie de moi est restée à Gaza, avec Omri, Gali et Ziv Berman. Ils souffrent à chaque instant. Ils ont été séparés en captivité, blessés. Leur père, Doron, est dans un état de santé très critique", a expliqué Keth Siegel.

    Avant d'ajouter : "J'étais aussi avec Matan Angrest, grièvement blessé lors du massacre du 7 octobre et dont les blessures ne sont toujours pas cicatrisées. Nous devions demander et supplier pour aller aux toilettes, nous avons subi des abus et des violences. Matan était également dans les tunnels, où il souffrait de problèmes respiratoires. Pour le maintenir en vie et pouvoir l'échanger, ils l'ont sorti du tunnel."

    "Matan s'est battu pour protéger mon kibboutz pendant le massacre et nous devons lutter pour le ramener, lui et tous les autres. Les disparus risquent de disparaître si nous ne les rapatrions pas ; chaque minute est cruciale. J'appelle le Premier ministre et le président Trump à agir de toute urgence."

    Gabriel Attal