Le ministre israélien des Affaires, Gideon Sa'ar, a répondu au président français, Emmanuel Macron qui a salué la lettre du président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas. Le chef de la diplomatie israélienne a qualifié la lettre de "triste plaisanterie", affirmant que ce n'est que maintenant qu'Abbas a condamné l'attaque "en utilisant un langage faible et faible… comme si la France avait été la cible".
Dans sa lettre, Mahmoud Abbas, a exposé sa vision pour mettre fin à la guerre. Sa'ar a indiqué "s'opposer au terrorisme" ou à réformer l'Autorité palestinienne en Judée-Samarie est infondée : "Quelles réformes concrètes a-t-il réellement mises en œuvre ?" s'interroge Sa'ar. "L'incitation à la haine contre Israël reste la même : dans les écoles, les manuels scolaires, les médias palestiniens et les mosquées. Il en va de même pour la politique incessante de récompense des terroristes, le tristement célèbre 'Pay for Slay', a-t-il écrit, accusant l'Autorité palestinienne d'être depuis des décennies "engagée dans l'éthique du terrorisme".
Sa'ar avertit que tout futur État palestinien ressemblerait "à une vitesse fulgurante" à la chute de Gaza aux mains du Hamas. "Israël ne fondera pas sa politique ni son avenir sur des illusions creuses qui nous ont explosé au visage à maintes reprises", indique le ministre des Affaires étrangères. "Si Macron aspire tant à un État palestinien, il est libre d'en créer un sur le vaste territoire français."
Gabriel Attal