L'entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, s'est exprimé ce mardi sur la guerre à Gaza lors d'une cérémonie organisée en son honneur dans une université en Angleterre "Ce que nous voyons à Gaza est si douloureux. J'en ai mal partout. Ce n'est pas une question d'idéologie, ni de savoir qui a raison ou tort. C'est une question d'amour de la vie, de souci du prochain." Le technicien espagnol n'a pas mentionné les otages israéliens détenus à Gaza.

"Nous voyons des enfants de trois ou quatre ans se faire tuer par les bombardements ou mourir dans ce qui était autrefois des hôpitaux, et nous pensons que ce n'est pas notre problème. On peut penser ainsi, mais attention : la prochaine fois, ce sera nous. Les prochains enfants de quatre ou cinq ans pourraient être les nôtres », a-t-il ajouté. « Depuis que le cauchemar des bébés de Gaza a commencé, je revois mes propres enfants et j'ai peur. Dans un monde qui nous dit parfois que nous sommes trop petits pour changer les choses, c'est une question de choix : celui de se montrer présent et de refuser de se taire quand cela compte."

Le ministre israélien des Sports, Miki Zohar, a répondu : "Vous avez raison, Pep. Les enfants d'Europe seront les prochains sur la liste des cibles des organisations terroristes islamistes. Ils ont déjà clairement fait savoir qu'une fois qu'ils en auront fini avec Israël, ils se tourneront vers le reste du monde libre. Si Israël tombe, vous serez les prochains."

Gabriel Attal