Un an après son sa libération par Tsahal lors d'une opération spéciale, Noa Argamani a partagé un message poignant revenant sur l'année écoulée, sa transformation personnelle et les souffrances continues des otages toujours détenus à Gaza. Une opération qui a coûté la vie à l'inspecteur-chef, Arnon Zmora, officier de Yamam, qui a donné son nom à la mission. Elle a évoqué le moment où elle a recouvré sa liberté et la joie qu'elle a suscitée chez les Israéliens, alors que la Nation pleurait la perte de Zmora. "Pendant ma convalescence à l'hôpital, j'ai été témoin de la joie profonde des inconnus qui nous ont secourus", a-t-elle écrit. "Une joie qui subsistait alors même que le monde de toute une famille s'effondrait avec la perte déchirante de leur héros bien-aimé Arnon Zmora. Que sa mémoire soit une bénédiction."
"Nous sommes toujours en guerre. Nous avons encore des otages qui s'accrochent à leur vie, chaque jour, chaque minute, un véritable enfer", a poursuivi Noa Argamani.
La jeune femme a également évoqué l'épreuve émotionnelle et son espoir persistant. "J'ai craqué. Je me suis relevée. Des dizaines de fois. Et pourtant, ce n'est pas fini."
L'ex-otage a conclu avec des mots pour son compagnon, Avinatan Or, toujours otage à Gaza. "Nous avons passé plus de jours séparés que nous n'avons passé ensemble", a-t-elle écrit. "Il me manque chaque jour davantage. Je m'inquiète. Mais je dois être forte, pour nous deux."
Gabriel Attal