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    L'administration Trump impose des sanctions à quatre juges de la CPI

    2 minutes
    6 juin 2025

    ParGabriel Attal

    L'administration Trump impose des sanctions à quatre juges de la CPI
    CPI

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    L'administration du président américain, Donald Trump, a imposé des sanctions à quatre juges de la Cour Pénale Internationale (CPI). Une décision prise suite à l'enquête de la CPI sur les crimes de guerre présumés contre l'armée américaine en Afghanistan et l'émission de mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant, l'ancien ministre de la Défense. Les juges ciblés sont : Solomy Balungi Bossa d'Ouganda, Luz del Carmen Ibanez Carranza du Pérou, Reine Adelaide Sophie Alapini Gansou du Bénin et Beti Hohler de Slovénie, indique le communiqué du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio.

    "En tant que juges de la CPI, ces quatre individus ont activement participé aux actions illégitimes et infondées de la CPI visant les États-Unis ou notre proche allié, Israël", a affirmé Rubio. "La CPI est politisée et revendique à tort un pouvoir discrétionnaire absolu pour enquêter, inculper et poursuivre les ressortissants des États-Unis et de nos alliés. Cette dangereuse affirmation et cet abus de pouvoir portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité nationale des États-Unis et de nos alliés, y compris Israël."

    Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a réagi sur X (ex Twitter) : "Merci au président Trump et au secrétaire d'État Rubio d'avoir imposé des sanctions contre les juges politisés de la CPI. Vous avez défendu à juste titre le droit d'Israël, des États-Unis et de toutes les démocraties à se défendre contre le terrorisme sauvage."

    L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon a indiqué : "J'adresse ma plus profonde gratitude au président @realDonaldTrump, au secrétaire d'État @SecRubio et à l'ensemble de l'administration américaine pour leur soutien indéfectible face aux actions politiquement motivées de la CPI. Vos mesures décisives confirment la force de notre alliance et notre engagement commun en faveur de la justice universelle."

    La CPI "déplore les sanctions supplémentaires annoncées aujourd'hui. Ces mesures constituent une tentative manifeste de porter atteinte à l'indépendance d'une institution judiciaire internationale qui opère sous le mandat de 125 États parties du monde entier. La CPI rend justice et redonne espoir à des millions de victimes d'atrocités inimaginables, dans le strict respect du Statut de Rome, et maintient les normes les plus élevées en matière de protection des droits des suspects et des victimes."

    Gabriel Attal