Ori Megidish, première otage sauvée de la captivité à Gaza, a révélé sur Channel 12, l'histoire personnelle derrière les difficultés de sa captivité - et la foi qui ne l'a jamais quittée un seul instant. "J'avais foi que Dieu était à mes côtés, qu'il veillait sur moi et qu'il me sortirait de là", a affirmé Megidish, ajoutant qu'elle cherchait sans cesse des signes d'en haut : "Je posais une question, comme si je devais sortir d'ici, qu'il y ait un boum. Et puis il y a eu un boum. Il y avait toutes sortes de signes."

Lors de son troisième Shabbat en captivité, des bombardements de Tsahal ont touché la maison où elle était retenue. "Le plafond s'est effondré, la maison a été engloutie par les flammes. Je n'ai même pas senti que j'étais blessée." Ce n'est que plus tard qu'elle a réalisé qu'elle avait une fracture du crâne. Megidish se souvient que les médecins qui l'ont soignée en captivité lui ont recousu le visage sans anesthésie. "C'était une douleur indescriptible", a-t-elle raconté.

Au moment de son sauvetage, Megidish dormait. Elle raconte : "Il y a des coups de feu dehors, et quand je réalise qu'il se passe quelque chose, je me cache derrière le réfrigérateur et je m'accroupis. J'ai crié en hébreu, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression, je ne sais pas, que c'était un sauvetage."

Face à un soldat qui ressemblait à un autochtone, Ori Megidish a dit : "J'étais partagé, pensant qu'il s'agissait peut-être d'un autre enlèvement, à ce niveau-là. Ça aurait pu arriver." Alors qu'ils s'éloignaient, Megidish entendit le soldat parler en hébreu. "Je me souviens avoir échangé un regard avec lui, et j'ai vu son excitation."

Gabriel Attal